En ce 3 mai, Journée mondiale de la liberté de la presse, les souvenirs remontent. Il y a quelques années, la journaliste belge Pascaline Adamantidis avait dressé mon portrait radiophonique. À ce moment-là, j’étais revenu au Burundi, après un premier exil. J’espérais alors que cette page douloureuse était tournée. Je ne savais pas encore que l’exil frapperait de nouveau à ma porte.
Aujourd’hui, en réécoutant ce reportage, un mélange d’émotion et de tristesse m’envahit. Mais une chose demeure intacte : cette quête obstinée de la liberté, celle de dire, d’écrire, de témoigner, que nous sommes nombreux à vivre.
Même loin de mon pays, je continue de suivre ce chemin. À la poursuite d’une liberté fragile, mais essentielle.
Pour écouter le portrait :
Merci cher Antoine pour ce témoignage ...émouvant !
Dis moi comment tu vas et comment vont les tiens. Je serais très heureux de te revoir - très bientôt si possible
Viens-tu un de ces jours à Paris ?